CAMPS...

Publié le 28 juillet 2017 avec les mots-clés: Actualités

220px-Guna_Pani_Camp Cet été encore, en France et de par le monde, des milliers et des milliers de scouts et de guides sont partis ou vont partir camper ...Comme sur cette vidéo : Vidéo sur sgdf.fr - Retour sur camps 2016 Si nous suivons l'actualité des scouts dans les médias nationaux ou régionaux durant ces vacances, ou sur les divers réseaux sociaux, nous voyons de temps en temps des reportages ou des articles sur nos mouvements scouts/guides, sur un rassemblement, un jamboree (comme celui aux Etats-Unis avec la visite du président Trump), des camps en particulier (comme ceux avec la surveillance des feux de forêt dans la région de Marseille), etc...Mais aussi, c'est moins sympathique, des scouts qui se perdent, un orage (You're Up dans les mémoires), une intoxication alimentaire (comme l'année dernière avec une unité du Val-de-Marne...ou cette année avec des scouts italiens à Lourdes !). La semaine dernière, un camp de nos voisins scouts luxembourgeois a fait parlé de lui, une personne extérieure au camp ayant découvert un matin lors d'une visite non prévue un nombre certain (ou un certain nombre) de bouteilles de bières vides, les chefs faisant une grasse matinée pendant que les jeunes étaient en explo. Petit scandale repris dans la presse luxembourgeoise, les instances du mouvement scout expliquant entre autres choses que la consommation maximum de 2 bières par adulte avait été respectée. Soit. Sans trop rentrer dans les détails de ces pratiques locales, voici ce qu'une maman a diffusé en  quelques lignes : Encore une histoire de scouts Je n'ai malheureusement pas de bonnes nouvelles. Certaines unités se permettent d'emmener nos enfants au milieu de nul part, un champ, un bois, un ruisseau. Ils n'ont pas accès aux commodités ni aux facilités. Nos enfants sont obligés de construire leurs maisons à partir de quelques bouts de bois et de cordes, de se laver dans la rivière avec des savons sans produits chimiques pour ne pas polluer, de construire leur propre cuisinière et de cuisiner eux-même, de dormir sur des lits en cordage qu'ils auront tressés, de marcher de longs kilomètres au milieu des campagnes et des bois, un sac sur le dos ou de porter ceux de leurs amis pour qui c'est trop, de supporter le soir de ne s'éclairer et de se réchauffer qu'au coin d'un feu de camps avec comme seule animation une guitare et des chants. Voilà ce que doivent supporter nos enfants. Quand ils rentrent, je ne les reconnais plus... ils pleurent. Car rentrer est douloureux, parce qu'ils viennent de passer les 15 plus beaux jours de l'année, parce que leurs amis ne sont pas là, parce que c'était bien plus cool là bas et qu'ici il fait trop chaud, et que la télé ça les saoule, et que le lit est trop dur. Je ne les reconnais plus parce qu'ils ont grandi, parce qu'ils ne sont plus exigeants, parce qu'ils ont appris l'entraide, le courage, la débrouillardise et qu'en fin de compte, pas besoin de technologie pour passer du bon temps. Je ne les reconnais plus parce qu'à table ils s'expriment, racontent, s'émerveillement... Dans 20 ans, ils en parleront à leurs enfants et les enverront au camp, se souviendront et attendront avec impatience leur retour pour s'émerveiller à nouveau. Alors aujourd'hui, mauvaise nouvelle, même si je déplore l'attitude de certains, je ne critiquerai pas les mouvements de jeunesse, je dirai juste merci à ceux qui font de ces institutions des moments de vie merveilleux... Sympa, ces quelques lignes, non ?