AKELA, RAPPELEZ-VOUS...

 
"AKELA IS THE BEST MOM OF THE WORLD"
OU COMMENT PARTICIPER AU PREMIER RASSEMBLEMENT MONDIAL DE CHEFS ORANGES !!!

Cet été, Maryline, Emilien, Manon et Camille, tous les 4 chefs et cheftaines louveteaux/jeannettes dans le Val-de-Marne (groupe de SUCY et IVRY-VITRY) ont participé au rassemblement international AKELA. La rentrée scoute étant passée, Maryline a souhaité vous en dire quelques lignes.  

Imaginez un peu. Prenez une boussole. Orientez-la dans la direction qui vous plaira. Quelle que soit cette direction, quel que soit le continent visé, vous y trouverez des chefs/cheftaines venus vivre un moment inoubliable !

Alors bien sûr, je pourrais vous dire qu'Akela c'est  environ 400 chefs oranges du monde entier - dont une soixantaine de chefs français - et une trentaine de pays représentés -  tous réunis du 2 au 6 août 2014 à Westernohe, en  Allemagne.

Mais ce serait étonnament réducteur, surtout quand on a fait partie des rares privilégiés à avoir participé à ce rassemblement mondial.

Loin d'être le seul rassemblement, il sera tout de même celui qui marquera à jamais mon esprit : le premier à avoir réuni des chefs et cheftaines louveteaux jeannettes du monde entier !
Rendez vous compte, quand vous discutez pédagogie avec un chef de Singapour ou une cheftaine de Malte, vous savez que vous vivez quelque chose hors du commun !

Grâce à une équipe organisatrice motivée et dynamique, le rêve est enfin devenu réalité.

D'abord, c'est le Territoire qui vous informe de ce rassemblement, et tout investi que vous êtes dans votre année de chef, vous vous dîtes : pourquoi pas moi, là-bas, avec d'autres ?

Ensuite, des mails et des alertes facebook vous tiennent au courant de l'avancée des préparatifs.

Et parce que l'on ne débarque pas à un rassemblement les mains dans les poches, vous avez deux ou trois missions qui vous sont confiées, et que vous prenez selon vos disponibilités. En effet, n'oublions pas qu'au moment où tout cela prend forme, votre camp approche à grand pas.

Qu'à cela ne tienne ! Vous foncez tête baissée, prenez vos billets de train « presque » au dernier moment, mais quand vient le moment de monter dans le train que vous avez « presque » raté (oui oui... celui-là aussi...), vous avez ce sourire en vous installant au fond de votre siège : c'est parti !

C'est parti pour 4 jours d'ouverture, d'échange, de partage, de dialogue, de jeux, de chants, de concert, de veillées, de feux de camp...

Jour 1 : vous arrivez... et forcément, vous ne connaissez pas grand monde. Alors le temps de faire votre badge, de récupérer votre camp-booklet, récapitulant le planning et le contenu des différentes activités proposées, vous faites connaissance avec les membres de la délégation française qui vous trouvent une petite place dans une tente (ce qui peut être utile, croyez-moi).

Vous en profitez également pour préparer votre panneau de présentation de votre unité, avec photos et articles racontant l'histoire de votre groupe, qui sera utilisé lors d'une exposition.

Puis vient le temps de partager un premier repas, et de rejoindre les autres à la veillée d'ouverture. Vous y découvrez votre héroïne : Akela, star de la jungle, qui vous suivra jusqu'au bout de la nuit !

Jour 2 : voici le jour de l'exposition, où chaque chef/cheftaine installe son panneau, voit ceux des autres, et va de stand en stand découvrir l'autre. Entre les échanges d'insignes, et les petites présentations des pédagogies locales, le temps passe vite, et bientôt, un petit groupe de chanteurs/musiciens se créé et reprend des chants que vous connaissez, mais dans d'autres langues...

Puis, l'après-midi, vient le temps de discuter et de s'interroger sur des sujets qui ne préoccupent pas que vous, en petits groupes. Là encore, l'échange et le partage sont maîtres de l'atelier, et vous vaincrez vite votre timidité, tant les sujets qui vous rapprochent sont nombreux. Puis vient le moment de la veillée, où chaque chef/cheftaine qui le souhaite peut présenter une animation de son pays (oui, bien sûr, « brousse brousse j'aime la brousse...; »)

Jour 3 : vient le temps d'échanger vos pratiques contre celles des autres. Vous apprenez tant bien que mal à jouer avec des gobelets jusqu'à interpréter une fameuse cup song, vous découvrez le monde du handicap à travers un atelier des plus ludique, vous discutez autour de la paix avec un animateur qui a vécu à Jérusalem, vous apprenez une nouvelle manière de fabriquer une bague de foulard,...
Et là encore, le mot d'ordre c'est le dialogue, ouvert et sans tabou.

Jour 4 : et parce qu'un chef/une cheftaine aime avant tout le jeu, et que la stratégie, ça rapproche. Voici venu le moment de jouer dans la forêt ! Zagamore à 400, c'est spectaculaire ! Votre mission : impressionner « the tribe of the Red Dogs » afin de les faire partir de la forêt qu'ils pillent sans foi ni loi !
Si votre équipe ne gagne pas, vous avez malgré tout, et tous ensemble, accompli votre mission commune, et c'est bien le plus important ! Akela est fière de vous !

Que retiendrai-je de ces quelques jours ?

Quand nous avons imprimé nos mains pleines de peinture et inscrit nos adresses mails sur des bouts de tissus redistribués au hasard le dernier jour ?
Quand, autour d'un soda, nous avons récupéré la carte de visite d'une cheftaine de Hong Kong ? Quand nous avons chanté, dansé, crié pour dire qu'on était là ?
Quand nous sommes montés sur les épaules des uns pour inscrire nos noms sur le mur souvenir de notre rassemblement ?

Quand nous avons eu le privilège d'assister à une prière de chefs musulmans expliquée aux ignorants que nous sommes ?

Plus simplement, je retiendrai qu'il n'y a rien de mieux qu'un bain de foule pour réaliser qu'on n'est jamais seul ; que tout autour du monde, d'autres chefs/cheftaines partagent les mêmes valeurs que nous ; et que vraiment, passer à côté d'un tel événement, c'est manquer de faire plus de rencontres qu'on ne saurait l'imaginer 😉

Et alors quoi ? Que faire, que dire après Akela ?

D'abord qu'on n'a pas oublié la promesse de la fameuse recette de pâtes au roquefort, qu'on pense encore à celle qui a eu la patience de vous apprendre à jouer au tarot (rien de tel qu'un jeu de cartes pour socialiser 😉 et qu'on a le cœur ensoleillé de toutes les rencontres faites, et des moments partagés !

Et pour ceux qui se reconnaîtront : ouais, je sais, truc de ouf ! Akela m'a dédicacé mon foulard !!!

Alors, répondrez-vous au prochain appel d'Akela ?

Pour votre information, sachez que la participation financière à AKELA a été prise en charge par le Territoire, les groupes et les chefs et cheftaines.