WE des montées à Sankt Ottilien

Publié le 9 octobre 2022 avec les mots-clés: A la une, Actualités

En cette matinée du samedi 8 octobre 2022, tout le groupe Saint-Louis de Munich, verts, orange, bleus, rouges, violets, se mit en route pour un même objectif : descendre à l’arrêt Geltendorf pour arriver au lieu de camp à Sankt Ottilien.

Pour éviter de bloquer tout le S-Bahn avec ces 120 scouts moyennement disciplinés, des départs différents furent mis en place. Par exemple, tandis que les oranges partirent de Hauptbahnhof à 10h21 sur le quai du S4 direction Geltendorf, les bleus partirent à 10h39 ( 18 minutes après ), sur le quai du RB74.

Le montage des tentes et le pique-nique en groupe se passèrent sans encombre. Heureusement, la pluie annoncée attendit l’après-midi pour tomber. On fit ensuite des jeux divers afin de retenir le nom de chacun/e et à se familiariser avec son nouveau groupe.

Ce temps en groupe achevé, l’ensemble des jeunes se rassembla pour accueillir un curieux visiteur. Il s’agissait d’un jeune homme qui voulait découvrir le mode de vie des scouts. Un grand jeu fut organisé par les chefs rouges afin de lui montrer les six valeurs principales du scoutisme. Des équipes mixtes furent formées: des verts, des rouges, des bleues, des oranges, des violets… il y en avait de toutes les couleurs ! Six stands étaient organisés, chacun représentant une valeur. À chaque stand s’affrontaient deux équipes différentes. Il y eut des débats, des courses les yeux bandés, une lecture de paraboles… À la fin de l’épreuve, les organisateurs des jeux accordaient aux équipes de 0 à 2 jetons, en fonction de leur victoire ou non/comportement fair-play.

Mais pourquoi les jetons ?
Lors du montage des tentes, certains jeunes avaient remarqué qu’une tente avait été montée bizarrement... pas de tapis de sol, seulement le double-toit. Beaucoup se demandait à quoi elle pourrait bien servir. Les esprits furent vite éclaircis juste après le grand jeu. En effet, celle-ci servit pour les montées, c’est-à-dire le changement d’une tranche d’âge à l’autre. Ceux qui devait monter reçurent chacun un jeton. Tout le monde se regroupa en carré par tranches d’âges autour de la tente. Tranche d’âge par tranche d’âge les «montants» furent appelés à venir d’un côté de la tente, donner le jeton et à ressortir avec une nouvelle chemise, puis venir rejoindre son nouveau groupe, sous les applaudissements… et la pluie ! Notre visiteur devint, quant à lui, chef orange.

Après le goûter, pendant que certains préparaient le dîner, les répétitions des chants pour la messe commencèrent. Guitaristes, pianiste, violoniste, violoncelliste, flûtistes, percussionniste et choristes se mirent au travail. Alexandra, cheftaine bleue, anima le petit orchestre. Puis, le père Phémo célébra la messe du dimanche. Ce fut un grand succès : l’ambiance était bonne et la musique belle.

Le soir, lorsque la nuit et le froid commençaient à tomber, l’ensemble du groupe se rassembla pour partager le repas cuit au feu de bois. Le sol humide et froid n’arrangea pas les choses. Chacun alla vite chercher son plus gros pull au fond de son sac et ensuite se chauffer auprès du beau feu de camp. Finalement, la veillée qui s’annonçait réunit tout le monde autour du projecteur. Les vidéos des différents camps furent visionnées avec animation. On faillit d’ailleurs oublier celle des compagnons, indignés. Malheureusement, la fin de la journée approchait. Les farfadets allèrent vite se mettre dans leur sac de couchage, en essayant de trouver un peu de chaleur. Les louveteaux/jeannettes et les scouts/guides disparurent un à un dans leur tente. Les pionniers/caravelles et les compagnons, quant à eux, chantèrent encore longtemps autour du feu.
Ne mentons pas. La nuit fut froide, glaciale pour la majorité et chaude pour les plus rares. Le réveil se fit en douceur pour la plupart des jeunes. Du côté des rouges, on entendit pourtant des cris... certains d’entre eux avaient eu l’audace de démâter une tente, en guise de réveil pour ceux qui étaient à l’intérieur. Cette plaisanterie coûta cher aux coquins. En effet, ceux-ci furent contraints à la remonter afin qu’elle sèche après cette nuit bien humide.

Le petit déjeuner réchauffa les corps et les âmes : du chocolat chaud et beaucoup, beaucoup de tartines avec confiture et beurre que l’équipe cuisine confectionna avec patience et soin.

À partir de 11 heures, les parents et familles arrivèrent et apportèrent des mets divers et variés. Afin d’éviter que les adolescents n’engloutissent tout en moins de deux, on contraint tout le monde à faire la queue-leu-leu en faisant passer les plus jeunes en premiers et les plus âgés en derniers. Ce fut un bon moment d’échange et de partage (surtout pour le gâteau au chocolat et les chips tant appréciés).

La fin du WE approchait et une minorité commençait à partir. Lorsque le temps du deuxième grand jeu arriva, on refit les groupes organisés de la veille et on redistribua les parents. Le jeu avait pour but de découvrir les nouveaux rôles des bleus : panseur, gastronome, reporter, artisan, cartographe et alchimiste. Ces rôles furent distribués dans les différentes équipes. Le but du jeu ? Récupérer le plus d’argent pour permettre à notre visiteur de s’acheter un appartement à Munich. Comment ? Le Gastronome achète de l’argent ou de l’énergie pour son équipe, le Reporter cherche de l’argent autour des bases ennemies, l’Artisan « va à la mine » pour creuser et gagner de l’argent (avec l’énergie des Gastronomes), le Cartographe s’occupe de la carte pour permettre aux Artisans de savoir où « creuser » pour trouver l’or, les Alchimistes peuvent attraper les joueurs ennemis et les « blessés » exempter les Panseurs/Panseuses qui sont chargés de « guérir » les « blessés » avec des défibrillateurs achetés par les Gastronomes.

Après avoir fait un râteau,
Le week-end des montées fut clos.
Il restera dans nos mémoires,
S’achevant un dimanche soir :
Bien court, joyeux, original,
Bon commencement matinal,
Pour débuter l’année nouvelle,
Qui s’annonce tellement belle !

Marie-Thaïs et Danaé, SG2

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