Carmena, tout le monde veut prendre sa place...
Publié le 23 janvier 2015 avec les mots-clés: Actualités
Une sortie des Bleu ordinaire en ce dimanche 18 Janvier 2015 ? Non ! Car depuis l’enlèvement de Carmena, la situation d'urgence a été décrétée au sein de la Tribu. Django et El Viejo Romano, aidés des bleus et de Julio Trouvetou, vont devoir décrypter des informations cruciales et répondre à l'énigmatique question "Où est Charlie?"...
Django et El Viejo Romano ont reçu des informations cruciales: un enregistrement audio, ainsi qu'une photo leur ont été transmis d'un expéditeur inconnu. Malheureusement, la qualité de l'enregistrement n'a pas permis de distinguer l'intégralité du message. Cependant, un mot semble constituer un début de piste pour les enquêteurs: le mot "sandwich", déclare El Viejo Romano.
Comment allons-nous faire pour construire notre roulotte sans Carmena ? Les plans précis de l'architecte des Mineaux Corniers ne suffisent pas à redonner le moral aux bleus...
Très vite deux clans se forment, l'un mené par le sage El Viejo Romano, l'autre par l'entreprenant Julio Trouvetou. C'est à la gitane que se règle le conflit. Un affrontement dans les règles (dérivé de notre thèque) s'engage, et au terme duquel Julio Trouvetou sort en grand vainqueur.
Comme le veut la tradition, on prépare une géante soupe de carottes en son honneur, et ce-dernier, pour asseoir sa notoriété fraîchement acquise, propose une entrevue personnelle pour assurer le suivi de chacun des membres de la tribu.
Les bleus de nouveau enthousiastes, Julio choisit ce moment pour nous révéler qu'un de ses proches amis, Charlie, pourrait avoir des informations intéressantes à propos des bandits qui ont enlevé Carmena. Malheureusement, tout le monde se demande bien : "Où est Charlie ?"
C'est après une bonne heure de recherche acharnée que la tribu finit par retrouver sa trace, déboussolé, perdu sur la route de la sainte journée menant au paradis, son crayon à la main.
Ayant maintenant retrouvé ses esprits et son chemin, Charlie, arrivé aux portes du paradis, fait face à St. Pierre et à une vingtaine de jurés bleus. S'ensuit une audience vigoureuse...
[...] "Chef d'accusation: Caricatures humoristiques diffamatoires. Arme du crime: Crayon. Peine encourue: Repeindre la Chapelle Sixtine."
[...] "Je préfère mourir debout que vivre à genoux !"
[...] Les jurés bleus sont partagés: "Oui, pour la liberté d'expression [...] on peut rire de tout sauf si c'est pour se moquer méchamment. [...] Cela peut être blessant. [...] L'humour sert à faire rire, être heureux, voir la vie en rose et à exprimer ses arguments".
Après de longues délibérations, le jugement est rendu. L’accusé est déclaré non coupable, mais assigné à exercer son humour avec amour de son prochain comme de lui même.
Devant les portes du paradis, notre journaliste St. François a recueilli les dernières paroles de Charlie: "Là où est la haine, je mettrais donc l'humour !".