Témoignages

Chefs, cheftaines, responsables de groupe, chargés de mission... Ils témoignent de ce qui les pousse à être bénévoles au sein de l'association.

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Une heure avec ... les Verts Déters

Par Vérane, en mission COM

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Elles sont sept et ont une vie bien remplie. Le premier challenge a donc été de bloquer un créneau commun dans leurs agendas respectifs. J’ai eu la chance de passer une heure, en conférence téléphonique, avec les Verts-Déters.

Autant lever le voile tout de suite sur le message qui se cache derrière leur nom de compagnons. Le « Verts » est évidemment une référence à la couleur de leur chemise scoute. Le « Déters » est un diminutif de « détermination », un trait de caractère dont manifestement, elles ne manquent pas, ni individuellement, ni collectivement.

Les Verts-Déters, c’est d’abord une belle histoire d’amitié scoute. Amandine, Julie, Zoé, Madeleine, Marie, Clémence et Lucie se sont connues « collectivement » chez les Guides de Saint-Lambert. Individuellement, il y a entre elles bien d’autres connivences, c’est la force de la vie de quartier : certaines étaient ensemble en maternelle, d’autres au Collège ou à la Danse. Leur lien est tel qu’Amandine a préféré attendre une année pour intégrer en même temps que ses six amies, l’équipe des compagnons.

L’années dernière, elles ont mis en place leurs extra-jobs et ont organisé leur camp d’été dans une ferme écologique et solidaire en Normandie. Là, pendant dix jours, elles ont participé à des travaux de rénovation, une expérience précieuse qu’elles mettront à profit cette année dans leur projet à l’étranger.

Qui sont les Verts Déters ?

Julie est en deuxième année à Sciences-Po. Elle souhaiterait travailler dans les relations internationales. Elle a fait pendant des années de la gymnastique en compétition. Elle est par ailleurs très investie dans trois associations à Sciences-Po, l’une tournée vers l’Inde, l’autre destinée à organiser un tournoi sportif interuniversitaire, la troisième pour encourager l’accueil des réfugiés. Chez les compas, Julie est en charge du dossier des subventions.

Zoé est à Bath où elle étudie les relations internationales. Elle a la bougeotte et n’envisage pas de ne pas voyager pour ses études. Elle
est par ailleurs très artiste, douée pour la peinture, le dessin et aime la musique. Il paraît que Zoé est très bonne cuisinière. Dans l’équipe, Zoé est co-responsable des extra-jobs.

Lucie est en deuxième année de licence en biologie à l’université Pierre et Marie Curie de Paris. L’année dernière, elle était en prépa scientifique mais n’a pas vraiment adhéré au type d’enseignement, cela ne lui convenait pas. Elle est intéressée par l’environnement et les neurosciences. Lucie aime la musique et s’est mise à la guitare l’année dernière.

Marie est également en 2ème année à Sciences-Po. Elle veut être journaliste dans l’audio-visuel. Elle fait déjà des mini-reportages culturels sur Youtube pour les étudiants de Sciences-po. Marie joue de la flûte traversière et du saxophone. Quand je me suis étonnée de ne jamais l’avoir vue jouer du saxo pour le groupe, Marie a argué de sa timidité et m’a demandé de ne pas faire trop de pub sur le sujet – Marie peut compter sur moi, bien entendu, je ne dirai rien. En plus, Marie travaille dans une boulangerie pour financer ses études – J’ai entendu parler de livraisons de pain à domicile dans le 15ème mais il paraît que sur ce point-là également, il ne faut pas que j’écrive. Chez les compas, Marie est logiquement chargée de COMM.

Clémence est en psycho Prat et veut travailler dans les ressources Humaines en entreprise. Elle a fait de la danse et du piano. Chez les compas, elle est co-responsable des extra-jobs, c’est-à-dire qu’elle se démène pour identifier les différents services que les Verts-Déters peuvent rendre pour financer leur projet d’été.

Madeleine est la plus jeune du groupe. Elle est en médecine et souhaiterait faire pharma. Elle travaille comme une acharnée et je n’ai pas pu lui parler. Ce sont donc ses amies qui m’ont parlé d’elle. Il paraît donc que Madeleine cuisine à merveille. Par chance, cette année, notre Week-End de Groupe est sur trois jours, ce qui laisser à l’Equipe de Groupe tout le temps nécessaire pour tester les talents culinaires de ces compas dont on nous dit tant de bien. Pas de rôle concret pour Madeleine chez les Verts-Déters compte-tenu du temps que lui prennent ses études, mais je comprends que son soutien moral au reste du groupe est constant et précieux.

On ne présente plus Amandine qui est très active dans le groupe Saint-Lambert depuis déjà plusieurs années. Si quand même, parce qu’Amandine vient de se réorienter dans ses études. Elle est désormais à l’Institut de psychologie de Paris en première année. Il est trop tôt pour nous dire vers quoi elle veut s’orienter précisément car Amandine découvre avec enthousiasme plein de nouvelles matières. Chez les compas, Amandine est responsable des subventions. Elle fait par ailleurs mille petites ou grandes choses pour le groupe scout Saint-Lambert.

Il faut que vous sachiez qu’en plus de toute la palette de compétences et talents présentés ci-dessus, Amandine et Marie sont cheftaines de nos guides et Clémence et Julie sont cheftaines de nos scouts.

Quel est leur projet d’année ?

Nos Verts-Déters iront dans le nord de l’Inde pour l’association Hoka. A la suite des compas de Saint-Léon qu’elles ont rencontré au WET, elles iront participer à la rénovation d’un internat à 3.800 mètres d’altitude pour des enfants scolarisé loin de chez eux. Elles pourront rencontrer les enfants qui seront en période scolaire au mois de juillet, au moment de leur camp. Les travaux seront effectués sous la supervision de professionnels du bâtiment. Elles iront ensuite près de New-Dehli à la rencontre des scouts locaux.

Pour ce projet, nos compas sont accompagnés par Bruno et Patricia.

Pour tout cela, Julie, Marie, Madeleine, Zoé, Amandine, Clémence et Lucie ont besoin que vous pensiez à elles pour des extra-jobs tout au long de l’année.

Ce qu’en disent, leurs Accompagnateur Compagnons (AC), Bruno et Patricia :

Les Verts Déters sont archi déterminées, ultra organisées, super informées, toujours décidées, bien coordonnées... bref en un mot AUTONOMES. Tous les AC en rêveraient : elles arrivent pour le dîner, elles savent déjà où elles en sont et où elles veulent aller. Pas question non plus de rester dans la tradition féminine pour ce groupe de 7 filles et de se cantonner à s’occuper d’enfants dans un orphelinat ou quelque chose de ce genre : elles souhaitent des activités de force : rénover, labourer, semer, restaurer dans un esprit développement durable, voilà ce qui leur plaît. Et elles ont choisi un projet pour cet été tout en haut d’une région sauvage et perdue. Leurs personnalités sont complémentaires et en apparence du moins elles sont toutes unies et font front d’un même élan. Un groupe de compagnons - comment dit-on déjà pour les filles ? Compagnones ? - qui ira loin et haut...
L’âme du scoutisme, c’est la promesse...

Par Jérémy, accompagnateur compagnon et chargé de mission National.

Dans le scoutisme, la promesse est l'engagement solennel que prend le jeune devant ses pairs pour marquer son adhésion à la loi et aux valeurs du mouvement de scoutisme qu'il a rejoint.

La promesse ou « engagement » fait partie des constantes de toutes les branches du scoutisme. Seule la forme change d'un mouvement à l'autre.

« Sur mon honneur, je promets de faire tous mes efforts pour remplir mes devoirs envers Dieu et envers le Roi, aider mon prochain en toutes circonstances et observer la Loi Scoute. »

Ce texte rédigé par Baden-Powell (article 2 de la constitution de l’OMMS) est issu d'un contexte et d'une époque particulière. Aujourd'hui, chaque mouvement a adapté ce texte en fonction de sa situation nationale et religieuse.

« Soyez toujours fidèles à votre Promesse scoute même quand vous aurez cessé d'être un enfant - et que Dieu vous aide à y parvenir ! » tels sont les derniers mots de la lettre d'adieu que Baden-Powell adressa à l'ensemble des scouts.

Chez les Scouts et Guides de France, la promesse est l'engagement de l'enfant ou du jeune à progresser dans son unité et sa vie. Elle est adaptée à chaque tranche d'âge. Les chefs et les compagnons sont invités à prononcer aussi leur engagement.

Préparation
La promesse ou engagement n'est pas imposée aux jeunes. Elle intervient parfois au bout de quelques jours mais généralement de plusieurs mois, le plus souvent lors d'un camp ou d'un week end campé. Le processus se prépare individuellement. Un chef ou responsable peut aussi encadrer un petit groupe de jeunes dans la préparation de la promesse pour éclairer le choix.

Animation-Célébration
Afin de donner encore plus de sens à ce moment fort que vont vivre quelques scouts, le groupe peut vivre un temps de partage, d’échange, de réflexion pour s’associer aux promettants, les accompagner dans la démarche. Ce moment d’animation de sens et parfois de foi peut être animé par les animateurs, par les aînés, par un aumônier. On peut appeler ce moment: veillée de promesse.

Cérémonie
La cérémonie de promesse est le moment le plus fort et le plus intense du processus. Cette cérémonie peut se dérouler aussi bien pendant le temps d’animation-célébration qu’un ou plusieurs jours après. Au cours de cette cérémonie, chaque promettant présente son état de réflexion face à la promesse en présentant son texte d’engagement qui est personnel ainsi que le texte de la promesse. La cérémonie est ponctuée par le chant de la promesse.

Une heure avec ... notre trésorier

Par Vérane, en mission COM

Il n’a pas été nécessaire que je lui fixe un rendez-vous. « Une heure avec » est le titre habituel de cette rubrique interview, mais j’aurais pu écrire « une vie avec » : j’ai le privilège de partager le quotidien d’Alexis, notre trésorier. Chez nous, le scoutisme est une affaire de famille !

C’est à la suite de l’appel lancé par l’équipe nouvellement constituée en 2014, qu’Alexis est entré dans le groupe. Il a commencé par aider à la COM avant de prendre la casquette de trésorier, succédant à Luc, en 2015. Depuis, il est surnommé « Trésor » et détient les clés de notre budget scout. En tant que Trésorier, Alexis est membre de l’équipe des Violets. A ce titre, il participe à tous les grands évènements de groupe.

Alexis rentre les lignes de dépenses et de recettes dans le logiciel de comptabilité des Scouts et Guides de France. Plus important, son rôle est surtout d’aboutir à un budget équilibré à la fin de l’année comptable scoute qui se termine en août, une fois tous les projets réalisés. C’est donc lui qui, lorsque les rêves et ambitions de l’équipe de groupe et des unités sont définis, nous dit si nous pourrons les réaliser et avec quelle marge de manœuvre financière.

L’année d’un trésorier est trépidante et rythmée. C’est un peu comme pour une location de vacances, il y a la saison haute et la saison basse. La saison haute, c’est le mois des inscriptions, le mois de la vente des calendriers, le mois du premier week-end de groupe, le mois du week-end de maîtrise, le mois de la validation des budgets de camp, le mois du second week-end de groupe et le mois des retours de
camps.... Finalement, c’est vraiment comme les locations de vacances, vous avez un peu l’impression que la saison haute revient plus souvent que la basse.

Il y a également le quotidien de la relation avec les chefs et cheftaines (chaque maîtrise a son trésorier d’unité) et la validation des budgets dans le cadre de la préparation des camps : autorisation des dépenses importantes, notamment les transports ou les lieux de camp. Il y a les échanges avec la banque : gestions des moyens de paiement, dépôts de chèques et des kilos de monnaies reçus etc.

Chez nous, il y a les jours de trésorerie. Je vous épargne le rituel du réveil façon « Folie des grandeurs » : « Mon Trésor, il est l’oooorrrrr, l’oooorrr de se réveiller, pour faire ton budget ! Il est huit ooorrr». Ces jours-là, dès les premières heures de la matinée, l’appartement se remplit de classeurs et sacs de dépôt d’espèces et nous voyons défiler plein de jeunes, nos chefs bien aimés, avec leurs cahiers de relevés de dépenses et autres justificatifs.

La vente des calendriers est le firmament du trésorier, le moment de l’année où se révèle tout son art. En octobre, Alexis rentre avec des sacs plastiques de supermarché remplis de pièces. Il met à contribution Timothée pour les centimes, Florent pour les euros. Et, tous les trois comptent, recomptent, re-recomptent jusqu’au moment où ils retombent (ou pas d’ailleurs) sur le montant annoncé par les chefs !

La vie de trésorier est faite d’imprévus : la carte bleue du trésorier d’unité qui ne fonctionne pas la veille d’un départ en camp à l’étranger, le code confidentiel oublié, la banque qui envoie des cartes à des chefs dont l’adresse n’est pas toujours fixe...

Cet engagement est nécessaire : le groupe gère des flux de plusieurs dizaines de milliers d’euros par an, il est important d’utiliser à bon escient les fonds versés par les parents, que nous sommes, et les subventions. C’est par ailleurs une obligation légale d’avoir des comptes
en ordre pour que le mouvement puisse prétendre collecter des fonds de la part du public et assurer ainsi sa mission sociale.

C'est intéressant de confier des responsabilités à des chefs dans ce domaine et de les sensibiliser aux bonnes pratiques. Cela se passe d’ailleurs très bien, les éventuelles remarques ne portent le plus souvent que sur des points mineurs.

Et s’il y a bien quelques tâches un peu ingrates, elles sont plus que compensées par le travail d'équipe et l'ambiance amicale et conviviale qui règne au sein de l'équipe de groupe, au sein de laquelle on rit beaucoup !

Comme l’ensemble de l’équipe de groupe, Trésor confiera son coffre à la prochaine montée scoute. Ami(e) des jeunes et des chiffres, si tu te sens appelé(e) pour cette mission de trésorerie, n’hésite pas à te manifester !

Une heure avec ... nos RG

Par Vérane, groupie en mission COM

Bien sûr, vous avez l‘impression de les connaître par coeur. Nos RG sont une institution du quartier. Cela fait près de quatre ans que vous les voyez arpenter le triangle d’or Lecourbe/Convention/Vaugirard, tantôt en tenue civile, tantôt en chemise violette et pantalon beige. Un petit signe de la main, quelques embrassades, des échanges rapides sur les dernières actualités politiques, sociales ou scoutes, ils n’ont pas leurs pareils pour demander des nouvelles de chacun le tout avec un sourire bienveillant.

J’ai passé une heure avec… Jean-Emmanuel et Valentine (« les Sko »).

VS

Vous savez sans doute que Jean-Emmanuel est avocat d’affaires. Valentine est magistrat au sein du Tribunal de Grande Instance de Versailles. Ils ont quatre grands enfants que vous connaissez également, Pierre et Matthieu, tous deux étudiants, sont chefs pios et guides, Thomas et Claire sont respectivement pionnier et jeannette.

JES

Que font-ils à leurs heures perdues quand ils ne vous envoient pas des emails nocturnes ? Valentine s’entraîne pour le marathon de Paris. Jean-Emanuel fouille les archives de notre groupe scout, va rencontrer des anciens, nous livre ses « fiorettis » au compte-goutte avant de les regrouper dans une grande « Histoire du groupe » dont je ne peux que vous recommander la lecture.

Ils skient, voyagent et ont un « château » en Espagne dans lequel ils se réfugient régulièrement pour retrouver leurs racines. Et, quand vous et moi, nous nous disons que ça fait déjà beaucoup, ils sont toujours en train de rendre un service, aider un de nos jeunes à trouver un stage, prêter main forte dans le quartier ou à la Paroisse. Quand je les ai vus pour cette interview, ils venaient de passer une journée avec les compas premier temps à faire le tri dans un appartement.

Je m’arrête là, vous l’avez compris, « les Sko de Salon » sont vraiment parfaits.

Mais, je ne fréquente pas « les Sko de Salon ».

Mes Sko à moi sont ceux du scoutisme, du grand air, les pieds dans la boue et les cheveux au vent. C’est quand la nature reprend ses droits, que la pluie ruisselle sur les doubles toits des tentes du groupe, que vous en êtes à votre troisième repas de knackies-purée mousseline après une nuit blanche et glaciale, que vous découvrez la vraie personnalité de vos RG, leur moteur, ce qui les motive dans leur engagement.

Je les ai beaucoup observés pendant ces années et je vous livre donc ce que j’ai compris.

Etre RG, c’est d’abord s’équiper. Leur premier investissement a été l’acquisition d’une tente Queschua biplace. Au début, sens des responsabilités oblige, ils la posaient méticuleusement entre les tentes des louveteaux et celles de jeannettes. Mais nos RG sont comme nous, ils apprennent. Désormais, ils attendent que les tentes soient installées et montent la leur le plus loin possible de toutes les autres. « Monter » est d’ailleurs un bien grand mot, leur tente s’installe en fait en un seul lancer. La replier leur prend en revanche deux heures, avec l’aide indispensable de Lucie sans qui ils auraient déjà dû l’abandonner sur chaque lieu de camp.

Ils ont également toujours avec eux l’attirail du parfait RG : un foulard pour les distraits, une boussole, des insignes, des carnets de chants, un couteau suisse, une trousse de premiers soins, des allumettes, un costume médiéval (ils adorent se déguiser). Et comme ils aiment nous surprendre, ils ne le stockent pas, comme tout un chacun, dans un sac à dos « allure scoute ». Pas assez chic pour notre 15ème ! Non, ils préfèrent un caddie de ménagère couleur pistache qui les suit partout où ils vont.

L’équipement n’est pas tout, le scoutisme c’est évidemment un état d’esprit, une attitude. Pour être RG du groupe Saint-Lambert, il faut avoir le « swague » scout comme dirait mon louveteau. Valentine l’a naturellement, elle est hyper organisée, sportive et a toujours eu envie d’être cheftaine scoute. Jean-Emmanuel, lui, s’y est mis. Il a commencé par changer de look, cultiver un air un tantinet sauvage en optant pour une barbe de trois jours devenue barbe de trois ans. Il a surtout libéré son âme scoute en poussant volontiers la chansonnette le soir au coin du feu et en revisitant inlassablement le répertoire de la bonne chanson intemporelle. Alors forcément, en cette année tragique pour la chanson française, vous allez regretter de ne pas venir avec nous en week-end de groupe. D’expérience, nous savons qu’« Il suffira d’une étincelle, oui, d’un rien, oui d’un geste (…) pour….. allumer le feu ».

Je leur ai demandé pourquoi ils s’étaient lancés dans cette aventure.

Nos RG se sont sentis « appelés ». Il y a sans doute une dimension spirituelle dans leur démarche. Mais ils ont surtout répondu à un appel bien terrestre, celui des Desfossés qui souhaitaient prendre d’autres responsabilités au Territoire. Ils se sont manifestés en mai 2014 pour prendre leur suite. Ils ont ainsi pu bénéficier d’une période de passage de témoin très précieuse avec leurs prédécesseurs (à bon entendeur…). Ils ont ensuite constitué leur super équipe de Violets. Ils ont demandé à Jean-Charles et Amélie d’être leurs adjoints. Et d’appels en appels, ils ont trouvé, leurs Secrétaires, leur Trésorier, leur Responsable COM et leurs Responsables du matériel.

Je leur ai ensuite demandé ce que leur apportait leur engagement.

Il y a la relation avec les chefs, qu’ils ont vu grandir et progresser au cours de ces quatre dernières années. Le fait de mener à bien des projets ambitieux avec eux en s’appuyant sur les talents de chacun, leur a donné beaucoup de foi et d’espérance dans ces jeunes qui s’engagent.

Il y a le sentiment d’appartenance à un groupe, une même famille. Avec tout le temps passé ensemble, les jeunes chefs viennent volontiers échanger avec eux, chercher des solutions, partager des idées y compris sur des sujets qui ne concernent pas directement le scoutisme.

Il y a la vie de la Paroisse, car notre groupe scout en fait pleinement partie et que les liens ne cessent de se renforcer d’année en année.

Il y a le travail d’équipe. Etre RG, c’est un investissement en temps et en énergie. Il faut s’entourer, ce qui permet de se répartir les tâches,
les missions et de passer des moments uniques avec une bonne bande d’amis.

Bien sûr, ce n’est pas toujours facile. Valentine et Jean-Emmanuel parlent avec amusement et une certaine tendresse de leur propre courbe d’apprentissage. Ils se sont fait un peu bizuter, ont observé, écouté, se sont formés, ont été accompagnés par l’équipe de Territoire, ont échangé avec d’autres responsables de groupe. Bref, ils se sont bonifiés avec le temps et sont devenus encore meilleurs RG qu’ils ne l’étaient déjà.

Pas de fausse pudeur, vous l’aurez compris, je suis fan des Sko ! Non pas parce qu’ils sont parfaits. Mais parce qu’ils auront servi leur engagement avec beaucoup de sérieux, de dévouement, mais aussi avec un enthousiasme et un humour contagieux dont nous aurons bien profité !