Chefs, cheftaines, responsables de groupe, chargés de mission... Ils témoignent de ce qui les pousse à être bénévoles au sein de l'association.
Interview de Véra Baboun | Lien vers la vidéo
Qui est Véra Baboun ?
Vera Baboun est la première femme et la première catholique à être devenue maire de Bethléem. Cette grande dame, veuve et mère de 5 enfants, a choisi de relever trois défis : se battre pour sa ville, pour les femmes et pour son pays.
Sa devise : Les bénédictions et les grâces se cachent au cœur des souffrances
Sa biographie en quelques dates
Naissance à Bethléem dans une famille catholique.
Son mari, Johnny, est arrêté par Israël pour fait de résistance (non violente). Elle commence à travailler comme professeur d’anglais à l’université de Bethléem un mois plus tard pour subvenir aux besoins de ses trois premiers enfants alors en bas âge.
Johnny Baboun sort de prison, grandement affaibli et souffrant de plusieurs problèmes de santé liés au stress et aux conditions de détention.
Vera obtient son master en littérature américaine préparé à l’université hébraïque de Jérusalem.
Début de la deuxième Intifada. Vera est élue assistante du doyen des étudiants de l’université de Bethléem.
Johnny Baboun décède.
Devient directrice d’un établissement scolaire de Bethléem.
Victoire aux élections municipales de Bethléem sous les couleurs du Fatah. Elle sera maire jusqu’en 2017.
Lance les travaux de restauration de la basilique de la Nativité, inscrite la même année au patrimoine mondial de l’Unesco.
En tant que maire, elle accueille le pape François lors de son voyage apostolique en Terre sainte
Interview de Soeur Laury | Lien vers la vidéo
Les Filles de la Charité de Saint Vincent de Paul
Dès l’arrivée des Filles de la Charité de Saint-Vincent de Paul, à Bethléem, en 1885, les habitants commencèrent à venir déposer des enfants non voulus devant la petite maison où elles logeaient ou devant le dispensaire qu’elles avaient ouvert. Ne pouvant à leur tour les abandonner à la mort, les Sœurs ont commencé à les recueillir. C’est donc ainsi qu’est née l’œuvre de la CRÈCHE.
La Crèche est encore aujourd’hui, à Bethléem, l’unique établissement d’accueil pour les enfants trouvés, abandonnés ou placés provisoirement par le Service social palestinien. Elle accueille près de 120 enfants des territoires palestiniens (50 enfants internes et 70 enfants externes, scolarisés dans la petite École). Les familles les plus démunies emmènent leurs enfants à la Crèche pour leur permettre d’être nourris, éduqués.
Les objectifs de la Crèche sont d’offrir à l’enfant la sécurité, l’amour, l’éducation, et la réponse à tous ses besoins fondamentaux dont il a été privé dès sa naissance ou durant sa plus tendre enfance, ainsi que d’essayer de minimiser les conséquences du traumatisme psychologique de la séparation ou du rejet dont il a été victime.
Chaque été, de nombreux groupes de jeunes étrangers viennent afin d'aider les sœurs.
En février 1999, une association se crée pour soutenir activement la "Crèche de Bethléem".