Témoignages

Chefs, cheftaines, responsables de groupe, chargés de mission... Ils témoignent de ce qui les pousse à être bénévoles au sein de l'association.

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Matthieu

« Après avoir été chefs avec les louveteaux pendant trois ans, je m’occupe aujourd’hui d’animer les scouts et guides de Montgeron. Ils ont entre 11 et 14 ans, un âge de transition où l’esprit critique se forme. Ils ont encore l’énergie de l’enfance mais aussi l’envie d’indépendance de l’adolescence. Avec les jeunes et les autres chefs on se voit environ une fois par mois. On s’est organisé avec les autres chefs pour créer un planning en adéquation avec nos études et nos partiels. C’est sympa d’être chefs car on s’amuse avec eux au grand air et on les voit grandir. Il n’y a pas vraiment de critères particuliers pour être chef, juste avoir du temps et un casier judiciaire vierge. Moi, j’ai passé mon brevet d'aptitude aux fonctions d'animateur (BAFA) avec les scouts. Je trouve que c’est différent d’une colonie car c’est bénévole et on fait ça pour le plaisir. C’est sympa aussi de se retrouver aussi avec les autres chefs qui sont aussi devenus des amis. »

Alix

« Je suis scoute depuis l’âge de huit ans. J’ai commencé au scout d'Europe quand j’habitais en Normandie puis j’ai poursuivi en étant cheffe à Nancy pendant mes études. Je suis ensuite parti en Erasmus à Vienne en Autriche et, là-bas, j’ai pu continuer avec les Scouts et guides de France. Avec Léa, une autre cheffe qui est devenue une amie, nous avions le projet de faire un camp jumelé avec Montgeron. Ça n’a pas pu se faire mais je suis restée avec Montgeron où je me suis super bien entendu avec les chefs et avec les jeunes. Aujourd’hui, à 23 ans, je suis cheffe chez les pionniers, la branche des 14-17 ans. Cela demande un peu de temps d’être chef mais on peut s’investir plus ou moins selon ses disponibilités. La pédagogie entre les plus jeunes et les plus âgés n’est pas la même. Avec les plus grands, on aborde des thèmes qui les concernent en tant que futurs adultes comme la protection de l’environnement ou la nécessité de s’écouter. Ils sont à un âge où c’est difficile de décrocher de ses airpods ou de son écran pour être 100 % attentif à ceux qui les entourent et à eux-mêmes. A nous de trouver la bonne voie pour les faire progresser individuellement et en groupe. Être chef, c’est aussi des bons souvenirs comme ce camp avec une nuit à la belle étoile et des chants partagés entre jeunes et chefs. »