Camp d'été Compagnons 2017

Du 10 juillet au 27 juillet 2017
Après plusieurs mois de préparation plus ou moins compliquée, notre équipe des 5 éléments, nous partîmes pour notre premier camp compa, sans chefs.

Où ça ? Durant un peu plus d’une semaine, nous campâmes à l’Abbaye Sainte-Scholastique à Dourgne, dans le Tarn, où vit une communauté de sœurs bénédictines, un très beau lieu situé à 2 pas de notre lieu d’expériment.

Quoi ? Nous aidions la conférence Saint-Vincent-de-Paul à la réhabilitation de la Mijoule, une maison (qui n’est pas coupée en deux) qui accueillera des personnes en difficulté. Concrètement, ce fut du balayage, des inondations de salles, du déplacement de meubles et de lit infestés de crottes de souris, etc… Tout ça dans la bonne humeur et l’entraide, agrémentées de goûters.

Ce qui ne fut pas prévu dans notre programme, ce fut la durée de notre expériment : 1 jour et demi… au lieu des 3 jours prévus ! Du coup, une partie des autres demi-journées fut consacrée à différents services rendus à l’abbaye.  C’est-à-dire du désherbage, du nettoyage de chemin-sans-toucher-aux-gravillons… Au final, les sœurs nous proposèrent de les rencontrer toutes réunies pour leur parler de notre mouvement scout : un extraordinaire moment que nous vécûmes !

Sinon, ce fut aussi des jours de vie en équipe, ce que nous pûmes vivre pour la première fois de l’année à cinq. Nous avions alors, en quelque sorte, repris certains rôles de nos chefs dans les anciennes branches : faire les courses (et rallonger son parcours de 2 km), gérer un budget, cuisiner, manger… Mais aussi des temps de prière avec les sœurs de l’abbaye, et, durant une veillée du futur,  un point sur l’année passée et des réflexions à propose de nos projets et de l’expériment long de l’année prochaine. Tout ça au milieu d’échanges, de rires (à des blagues plus ou moins développées), de mots fléchés ou encore de chants !

Un autre temps fort : une promesse prononcée en haut de la montagne (un petit avant-goût de ce qui nous attend la semaine suivante), au pied d’une croix, à côté de la chapelle de la Capelette.

Puis une semaine passa, nous nous retrouvâmes à quatre, parfois trois pour notre grande randonnée de dix jours.

Pour aller où ? Nous remontâmes vers Conques en empruntant le GR allant de Conques vers Toulouse, une variante de la route vers Saint-Jacques-de-Compostelle, que nous prenions donc… à l’envers. Notre objectif initial ? Rencontrer ces randonneurs de Saint-Jacques… sans grand succès sur les premiers jours…

Nous quittâmes donc Dourgne avec beaucoup de motivation et deux heures de retard.

Marche, parfois sous un soleil de plomb, parfois sous une fine pluie (que nous savions arrêter, juste en chantant). Montées et descentes parfois épuisantes, chien errant qui nous accompagnait, chenilles qui nous barraient le chemin,  mais toujours continuer, vu qu’on s’approche toujours de la destination. Mais heureusement, les pauses encas-saucisson-de-10h, déjeuner-saucisson et goûter-saucisson (quoique un peu moins) existaient ! Au milieu des échanges, chants et rires, nous pouvions contempler ces beaux paysages qui nous entouraient.

Puis le jour baissait et arrivions à notre lieu de bivouac : Lautrec, Graulhet, Senouillac, Cordes-sur-Ciel, Najac, Villefranche-de-Rouergue, Villeneuve, Peyrusse-le-Roc, Decazeville, Conques. Que ce soit chez des particuliers, un agriculteur bio, des gîtes d’étapes, partout où nous arrivions, nous étions reçus extrêmement chaleureusement et rencontrions des gens extraordinaires !

Enfin, après tous ces kilomètres, Conques apparaissait après une descente vertigineuse. Après une visite de l’abbatiale Sainte-Foy ainsi qu’une présentation superbe du tympan de l’église, nous profitions des complies et de l’eucharistie (dont la hauteur de la tonalité des chants différait totalement de ceux de Ste-Scholastique).

Une des dernières rencontres marquantes : un clan de routiers Scouts Unitaires de France, accompagné par leur aumônier, dont les échanges furent marquants.

Dernière nuit sous tente, dernière fois où il fallait galérer à faire son sac, dernier démâtage de tente, nous étions le 27 juillet, moment où il fallait se dire au revoir… Pour se retrouver prochainement !