Les Comp' potes en Arménie épisode n°3
Publié le 2 août 2015 avec les mots-clés: Actualités
Bonjour à tous nos valeureux lecteurs,
Comme promis, voici une ébauche de tous ce que vos compas préférés (si si ne vous voilez pas la face) ont vécu depuis le dernier article.
Nos comp'potes d'amour s'améliorent de jour en jour dans le but de trouver des activités les plus variées et ludiques possibles pour le meilleur public qui soit : les petits arméniens. Grâce aux 72 années de scoutisme, de veillées et grands jeux cumulés, la petite équipe a ainsi pu mettre en place une journée casino, des olympiade, un pictionnary, jeu de l'oie à la scoute, poule-renard-vipère, et, INNOVATION, des Origamis. Nos journées sont donc bien remplies et joyeuses puisque nous nous amusons tout autant que les enfants!
Si vous avez bien lu notre article précédent, et nous n'en doutons point, vous saurez que les comp'potes se sont activement initiés à l'origami. Partant de (presque) rien, ceux-ci sont désormais capables de fabriquer des cygnes en 3D, des œufs en 3D, des grenouilles qui sautent et même de charmants petits animaux en tout genre pour le plus grand bonheur des jeunes qui nous apportent toujours autant de joies, et de rires au quotidien, bien que nous ayons encore du mal à retenir tous leurs prénoms un peu trop atypiques pour notre doux alphabet latin (citons par exemple Gurgen, Arusik, Hasmik, Karlen, Ovsanna, Harutyun -à vos souhaits-, Kalipse, Astright -à vos amours-et bien d'autres).
Ces 3 derniers jours, les comp'potes ont eu à affronter leur premier choc culturel en la personne de ... Attention ... Un balai. Au moment de nettoyer après la préparation des olympiades, nous avons pu échanger sur nos différentes formes d'instruments ménagers lorsqu'après un bon fou rire, les animatrices du centre nous ont indiqué que Emma balayait "Vraiment très bizarrement". Leur balai est en effet très court et se manie accroupi, à l'inverse des nôtres. En outre, le lendemain, un poivron qui s'avérait être un piment nous surpris lâchement, nous laissant pantois face à ce légume à la tête de poivron qui causa à Emma une grosse réaction cutanée qui engendra de bonnes brûlures qui durèrent tout la soirée. Heureusement pour elle, la biafine fait toujours partie du voyage.
Nous avons aussi pu partager sur nos différentes cultures autour d'un repas franco-arménien ce samedi soir. A l'initiative de Rima, une des animatrices du centre, nous avons échangé des recettes françaises et arméniennes, le but étant de préparer un plat arménien et un plat français, et de même pour le dessert. Face à la grande variété de la gastronomie française et aux peu d'ingrédients en supermarché nous leur avons donc fait préparer un gratin Dauphinois et une tarte tatin. Pour notre part nous avons préparé des roulés de feuilles de vignes farcis de viande hachée et de riz, et en dessert un gâteau crémeux à souhait avec des fruits. Finalement, les deux desserts ont fini plus ou moins cramés et renversés mais la convivialité et l'ambiance du repas nous l'ont fait vite oublié. Ce fut une soirée très enrichissante tant pour eux comme pour nous, comme par exemple à la fin du repas, lorsque Anna (notre traductrice et animatrice favorite), a trouvé "super" que des hommes (à savoir Paul et Valentin) fassent la vaisselle, ce qui est plutôt rare en Arménie.
Mis à part l'incident du piment, la petite équipe se porte très bien et vous dit à bientôt ("bouh, déjà?" "eh oui nous devons retourner à nos origamis").
Emma, Emilienne, Florente, Camili, Djoulietta, Pol et Valenntine (cf prononciation arménienne).