Des nouvelles fraîches des comp'potes!

Episode 2 des aventures de comp'potes en Arménie :

Depuis le dernier épisode, la fine équipe a fait connaissance avec la population locale qui s'avère plutôt chaleureuse bien que troublée par notre passage  ( qui ne laisse effectivement personne sans réaction) et une bonne douzaine de paires d'yeux est constamment braquée sur nous. Mais pour leur défense, il y a assez peu, (même aucun) touriste dans Gyumri. Ville qui à bien des égards peut sembler désertique, mais l’œil aguerri des Comp'potes a su déceler la part de vie (le dimanche soir après 21h).

Concernant la seconde ville d'Arménie, nous avons eu droit à une visite guidée de l'ancienne Leninakan (qui a su garder un style tout à fait rétro/communiste lui conférant un charme et une sensation de voyage temporel assez caractéristique). La ville de Gyumri est en effet un étrange mélange de bâtiments rutilants, de ruines (stigmates du tremblement de terre de 1988), d'attractions vétustes et de blocs de bétons tout à fait fonctionnels datant d'une période révolue de franche camaraderie. Effectivement, un grand nombre d'arméniens sont nostalgiques de cette période de progrès économique pour le pays.

Pour ce qui est de nos activités quotidiennes auprès des enfants, les Comp'potes s’amusent presque autant à préparer les activités : bricolages en tout genres pour les plateaux de jeux, préparation d'origamis qui claquent (promis on vous apprendra !). Les enfants sont aussi contents que nous (mais un poil moins fatigués) et viennent jusqu'en bas de chez nous pour reproduire les jeux (scouts pour la plupart) que nous leurs avons appris. MAIS, à pays différent, culture tout à fait différente : les relations filles/garçon bien plus complexes que chez nous peuvent venir compliquer l'organisation d'un jeu puisque chez certains jeunes il n'est pas facile d'interagir avec un représentant du sexe opposé.

Pour finir, (oui, vous êtes presque arrivé au bout de cet article qui a pu vous sembler aussi vaste et vide que Gyumri sous un soleil de début d'après midi) notre présence n'est pas non plus passée inaperçue aux yeux et aux oreilles de la communauté francophone de la ville. Le club du Rotary  a mis en place une "plateforme francophone" sous l'autorité de l'ancien directeur de l'école française de Gyumri. Ce dernier nous a convié à son inauguration en grande pompe. Lors de cet événement, nous avons été forcés de constater un immense culte voué à notre cher pays : plan du métro de Paris affiché au mur et poupées russes des présidents français qui trônent fièrement sur le bureau (sisi, je vous le jure, ça existe !). En juste retour de l'amour qu'ils ont pour notre pays, nous avons accepté leur invitation à une matinée de cours.

Maintenant, un petit résumé pour les moins courageux qui ne vont lire que la conclusion (allez, ne faites pas semblant ...) et promis, après c'est FINI.

Notre statut de français et notre popularité auprès des enfants nous permettent de découvrir une culture immensément riche (sauf peut être en gastronomie) et un peuple charmant et bien différent de nous (dans le bon sens).

Il est donc l'heure de (finalement) se dire au revoir et soyez patients jusqu'au prochain épisode qui promet d'être ... Aussi long !