résumé du camp des Comp'potes!!
Publié le 21 septembre 2014 avec les mots-clés: Actualités
Le récit de nos aventures.
Après un trajet plutôt tranquille, les comp’potes sont arrivés le 3 Aout en fin d’après midi sur leur lieu de camp, non loin de la maison occupée par les bénévoles du chantier de rénovation du fort Victor-Emmanuel (nom original qui sera par la suite donné à la peluche souvenir/cadeau d’anniversaire d’Emma).
Notre fine équipe étant avide et pleine d’énergie elle ne tarda pas à établir le contact avec les autochtones dont les premiers spécimens furent une équipe bien sympathique de trois compas visiblement bien mieux préparés que nous aux conditions de survie hostiles de la Savoie.
Nous sommes restés sur le chantier 10 jours, à partager le quotidien des bénévoles. Ces dix jours ont été forts en émotions et riches de nombreuses et inoubliables rencontres.
Les comp’potes et leurs nouveaux amis travaillaient donc le matin à rénover le fort et ont pu tisser des liens avec ces sacrés spécimens appelés « bénévoles » durant les après midi qui étaient libres et leur permettaient de se remettre de leur labeur (les comp’potes sont dorénvant des pros du mortier, du décaissage, de la brouette et du transport de gros cailloux très très lourds). Au programme de ces après midi, les (ex) bébé compas on pu entre autre : s’exercer à la via ferrata, faire de l’acrobranches, s’entraimer pour l’itinérance lors d’une randonnée pleine d’aventures (c’est bien connu, tous les insectes volants sont attirés par la comp’potes), mais aussi de nombreux jeux de cartes et pauses-digestion car au chantier ils mangeaient bien, très bien ! Même les plus aguerris dans l’art de la boustifaille (tel que Florent) ont souffert…
Mais comme tout (ou presque) a une fin, au terme d’une soirée fort sympathique il a bien fallu se quitter… Et croyez moi ces adieux furent déchirants, j’en ai la larmichette à l’oeil…
Car les comp’pagnons partaient pour une nouvelle aventure : remplie de dangers, de sommets à gravir et de températures pas estivales du tout … L’itinérance !
Après une première étape sans difficultés, l’équipe est resté quelques jours dans le village de Bramans pour assister à la traditionnelle messe du 15 Aout, et pour ça il a fallu se lever vraiment tôt.
Quelques jours après nous pouvions de nouveau croiser les comp’potes sur la route (déjà beaucoup plus escarpée) du refuge du Suffet où ils allaient passer la nuit et faire un GRAND feu pour se réchauffer.
Avant de repartir pour deux étapes cette fois carrément corsées et riches en sensations fortes, comprenant une nuit perdus seuls dans « le grand plan » qui porte bien son nom puisque les pauvres petits étaient seuls au dessus (ou à l’intérieur) des nuages avec des marmottes dans un endroit froid, vraiment très grand et plutôt très plat. Et pour survivre cette nuit la, à 2300m d’altitude, la compote a fait chambre commune pour échapper à la mort certaine et la congélation qui guettait la compote.
Lorsqu’enfin ce fut l’heure de descendre de la montagne (par nous-même et pas à cheval), le diacre et son presbytère étaient un peu attendus … comme le messie (forcément après trois jours sans douches…)
Et franchement ils ont pas été déçus, ce presbytère c’était le paradis ! Ils ont donc passer cinq jours là bas à se remettre de leurs émotions (et avouons-le, à écouler leurs temps spi), ainsi qu’à refaire une rando (ouais c’est des bons eux) jusq’à en avoir les jambes en comp’potes !
Et malheureusement il a bien fallu quitter Jean-Mich’ et son petit paradis pour regagner nos pénates et ce fut à nouveau l’heure du départ pour rentrer à Maudane dormir dans la maison paroissiale avant de prendre le premier d’une longue chaine de moyens e transport tôt le lendemain matin.
Et maintenant, nous revoilà !! Sans arômes artificiels, ni colorant ou conservateurs, du scout « et rien d’autre » !
Les comp’potes (merci à paul pichard pour la confection de ce merveilleux article)