Stéphane, responsable de groupe

Publié le 1 septembre 2021 avec les mots-clés: Témoignages

J’ai découvert le scoutisme à presque 20 ans lorsqu’un ami chef louveteaux m’a proposé de venir faire un camp avec lui...

Après avoir été chef louveteaux 5 ans, animateur départemental louveteaux 7 ans, accompagnateur compagnons 3 ans, cela fait maintenant 4 ans que j’ai accepté la fonction de responsable de groupe.

Ce qui m’a particulièrement marqué lors de mes premières rencontres avec le scoutisme, c’est l’accueil tant de la part de la maîtrise que des jeunes. Dès les premières heures, j’avais l’impression d’avoir ma place dans ce groupe : j’ai été accueilli tel que j’étais, sans jugement, chacun étant ouvert à ce que je pourrais apporter.

Même en tant qu’adulte, le scoutisme m’a permis de grandir, d’exploiter mes qualités, de les développer et de progresser sur mes points faibles. J’y ai appris à prendre confiance en moi, à écouter, à m’ouvrir aux autres, à parler de moi, à donner ma vision des choses. J’y ai surtout expérimenté le pouvoir qu’un climat de bienveillance peut avoir pour faire progresser chacun.

Je ressens beaucoup de fierté à voir des jeunes ou des chefs grandir, s’épanouir, prendre confiance en eux, gagner en autonomie, prendre des responsabilités et mener à bien les projets qu’ils mettent en œuvre. Mais au-delà de cette fierté, le plus important pour moi, c’est que je continue à apprendre, à progresser, à me remettre en question pour accompagner du mieux que je peux les chefs dans leur mission et dans leur progression personnelle. Cela ne me sert d’ailleurs pas que dans le scoutisme, j’en profite également dans ma vie professionnelle où j’essaie de recréer ce climat de bienveillance propice à l’accompagnement des membres de mon équipe dans leur progression.

Le scoutisme m’a également permis de développer de belles amitiés durables et sincères. Je pense que cela vient du fait que l’on y partage des plaisirs simples et que chacun y est lui-même, au naturel ; on ne peut pas y mentir sur ce que l’on est. Le fait également d’apprendre à se dire les choses positives et moins positives – mais avec bienveillance – aide à franchir les moments difficiles et à repartir plus forts.