Rencontre chez les Sœurs de Mère Teresa
Autour de nous, il y a de la tristesse, de la douleur, mais aussi de la joie, de l’espoir et de l’amour.
Notre défi, pour notre premier projet, était de répandre la bienveillance. Pour nous, le terme bienveillance
était un peu vague ; cela sonnait comme une bonne action ou une attention qui donne le sourire à un
inconnu. Alors, nous avons décidé de partager cette émotion positive à ceux qui en avaient réellement
besoin. Nous allions aider les sans-abris.
Pour réaliser ce projet, nous sommes partis à leur rencontre. A l’aube du dimanche 12 novembre
2017, nous nous sommes rendus chez les Sœurs de Mère Teresa, en plein cœur de Paris. Elles nous
ont accueillis en même temps que d’autres bénévoles et des sans-abris. Nous avons d’abord célébré
une messe tous ensemble. Puis, les bénévoles ont enfilé leur tablier et nous avons rangé la salle et
installé les chaises et les tables. Nous avons ensuite préparé la nourriture ( en grande quantité car les
sans-abris étaient toujours très nombreux à avoir besoin d’un repas chaud ). Puis, lorsque les repas
étaient prêts, nous les avons servis tour à tour avec les sœurs. Enfin, quand tous les sans-abris ont fini
de manger, nous avons nettoyé la salle et réinstallé tout pour le service du lendemain.
Toute la matinée, nous nous sommes entièrement mis au service de ces personnes démunies qui
vivaient dans la rue ou n’avaient tout simplement pas assez d’argent pour se nourrir correctement.
Nous avons vécu une expérience très enrichissante. Nous avons pu admirer le dévouement des sœurs,
mais aussi leur fermeté à se montrer justes et impartiales, même dans ces conditions de grande misère.
Après avoir réalisés ce projet, nous nous sommes sentis vraiment utile et heureux d’avoir pu leur venir
en aide. Pourtant, nous n’avons été que le maillon d’une immense chaine. Peut-être que cette action
était aussi bénéfique pour nous que pour eux ? Nous nous sommes également confrontés à la vraie
réalité ; des gens qui ont perdu leur dignité en subissant de grandes difficultés. La plupart n’avaient
pas une hygiène correcte, et certains transportaient leur vie dans un sac plastique. Nous avons aussi
constaté leur indifférence face à nos services. Etaient-ils habitués à cela ? De nombreuses personnes
les ont aidés avant nous et d’autres personnes les aideront après nous. Et c’est ce flambeau que nous
voulons vous transmettre.
A votre tour, devenez diffuseur d’humanité et de bienveillance, autour de vous.
Mahault (caravelle)