La 3ème Tourcoing - les camps (de 1950 à 1968)

1950 - Camp d'été à SALBRIS dans le cher

1951 - Camp d'été à REMIREMONT dans les Vosges

1952 - Camp d'été à AVENY dans l’Eure (près des Andelys)

Marche de nuit pour monter au château Gaillard

Grande fête du groupe Bayard 3° Tourcoing à l’EIC dans le Théâtre (Il y en avait un en ce temps là) ou toute la troupe, avec les anciens, avons joué « le MEDECIN MALGRE LUI » revu et corrigé par le père Dufrenoy et Pierre et Gérard Filet.

PAQUES – Camp à FOREST SUR MARQUE, Tous en vélo, froid de canard, nous devons casser la glace pour se laver. Chef : Pierre Deconchy

1953 - Camp d'été à VIEUX ROUEN en Seine maritime, près de Aumale. Nous assurions le service paroissial des dimanche matin. Marche au pas cadencé en chantant « Va scout de France » du camp jusqu'à l’Eglise. Chef : Gérard Rohart, Aumônier : Père Dufrenoy (préfet de discipline à la section « commerce » à l’E.I.C)

1954 – Camp à BOTASSARD en Belgique, près de Bouillon, 17 jours de camp : 15 jours de pluie. Avons visité le château de Godefroy . Chef : ? Aumônier : ?

1955 - Camp d'été à BETTRECHIES, près de Bavay. Avons visité les vestiges de la cité romaine qui commençaient à être fouillé. Chef : Stéphane Himpe, Aumônier : Père Bart

1956 - Camp d'été à LA VERRERIE D’OIZON, dans le Cher. Chef de patrouille : Jean-Pierre Naert, Gérard Naissant, Pierre Hanry. Chef de troupe : Stéphane Himpe, Aumônier : Père Bart.

1957 - Camp d'été à CHAVIGNON, dans l’Aisne, en bordure du chemin des dames. Chef : Pierre Ricourt, Aumônier : Père Salembier professeur au Collège du Sacré-Cœur, à la Maîtrise aussi Pierre Buisine, et Francis Salembier (frére de l’aumônier).

NB : Il faut savoir que tous les camps jusque 1957, le transport se faisait par train, avec les charrettes, et de la gare au lieu des camps, à pied en tirant ou poussant ces charrettes, chaque patrouille en avait une, ceci pour transporter tout le matériel. Elles servaient aussi, de temps à autre, à faire des courses de char.

1958 - Camp d'été à WILTZVERWILS, au sud de Clervaux au Luxembourg avec le camion« Gélinotte »  pour la première fois (voir le paragraphe en fin de texte).

Chef : Jean-Pierre Vienne. Aumônier : Père Salembier qui était professeur au Collège du Sacré-Cœur. Nous sommes allés à l’Abbaye de Clervaux, chant grégorien « Admirable »

1959 - Camp d'été en Savoie avec Gélinotte et le « tub » Renault de l’entreprise du Père de Jean-Pierre

1960 - Pierre et René étaient à l’armée donc pas de souvenirs.

1961 - Pierre et René étaient à l’armée donc pas de souvenirs

1962 

1963 - Pas de souvenirs

1964 - Camp d'été franco-allemand à Carsac en Dordogne et descente en radeaux (photos de la reconnaissance et photos du camp)

1965 - Camp d'été franco-allemand en Forêt Noire et Bavière (photos de la reconnaissance et photos du camp en Bavière puis à Berghaupten, Forêt Noire et Gengenbach en Forêt Noire)

1966 - Camp d'été franco-allemand à Autrans (photos de la reconnaissance puis photos du camp)

1967 - Camp d'été à Retournac en Auvergne (photos du camp)

1968 - Tour du Mont Blanc à pieds (photos du camp)

1958

Camp classique à Wiltzverwils au Luxembourg. Chef Pierre Ricour, aumônier le Père Salembier, maîtrise Jean Pierre Vienne, René Portier, Pierre Hanry et….

Camp avec « Gélinotte » (voir les 5 photos)

Reconnaissance du camp à Pâques.

1959

Le grand camp en Savoie, était un camp classique (nous n’étions pas encore  »Pionniers ») ne pouvant pas mettre tout le matériel et les gars dans Gélinotte, le Père de Jean Pierre a prêté son « tub » Renault pour le matériel. René est parti 1 ou 2 jours avant avec celui-ci et une patrouille pour préparer le camp. Nous avions l’eau courante venant de la montagne qui se déversait dans un abreuvoir où nous puisions notre eau et nous y lavions. L’eau était glacée, nous étions vite réveillés… (voir les 45 photos)

Un camp de Pâques s’est fait à Enchemont près de Lesquin (voir les 13 photos).

1964

Toute l’année a servi à organiser, confectionner le matériel pour ce camp et la descente de la Dordogne en radeau. L’essai d’un radeau « prototype » à Tourmignies près de Pont à Marcq. Quand tous ont été au point un essai grandeur nature sur le canal de Tourcoing. (voir les 12 photos). Un premier kayak avait été essayé sur la Dordogne lors du la reconnaissance du camp (voir els 4 photos)

Camp d’été : camp Franco-allemand, suite aux rapprochements voulus par Adenauer et de Gaulle des échanges étaient subventionnés par l’Etat : camp, jumelage etc… Nous étions en rapport avec une petite troupe de Gegembarch (Forêt Noire) et une moyenne de Bavières où ???? Cela nous a permis de soulager la trésorerie de camp et surtout de faire des échanges inoubliables avec les Allemands. Ces camps étaient très encadrés, un dossier complet a dû être soumis au niveau national, il fallait décrire les activités du camp, lieu du camp, installations, les encadrements avec les diplômes concernés, un ou deux interprètes étaient obligatoires ainsi que pour les 2 troupes allemandes et française.

Ce fut un camp classique pendant 2 semaines, avec découverte de la région patrouilles françaises et allemandes mélangées. Nous avons trouvé un aumônier formidable en la personne du Père Queneau, il était responsable des Oblats de Marie à Mons en Baroeul, il a été trouvé par le beau frère de Jean Pierre : Alain Playout qui était séminariste dans cette congrégation, Alain a été ordonné prêtre et est parti comme missionnaire en Afrique. Son frère Guy était avec lui comme intendant. Le Père Queneau était un homme très érudit et très ouvert, au camp il avait toujours son pantalon de sur-vêt et sa pipe, il a fait l’unanimité auprès de tout le monde.

La dernière semaine de camp quand les Allemands étaient partis nous avons descendu la Dordogne en radeau. Les radeaux étaient le projet de l’année avec le camp franco-allemand, Deux kayak ont aussi été fabriqués : le papa de Jacques et Pierre Mahon qui était artisan mécanicien à Roubaix, nous avait soudé des tubes pour les carcasses et nous les avions revêtu de bâches goudronnées fixées par des cordes passées dans les anneaux sur le dessus de la bâche des kayaks, on en voit un modèle sur la voiture de Jean Pierre dans les photos de reconnaissance du camp de Carsac. (voir les 19 photos).

Gélinotte qui ne pouvait plus servir à transporter les gars, (il était obligatoire de les transporter en car nouvelles normes), avait emmené le matériel du camp et celui des radeaux. (voir les 19 photos). Christian Flamant et René l’y avaient amené

Il y a eu aussi un camp de Pâques à … ??? ( voir les 14 photos).

Une matinée au fort de Lompret où nous avons testé nos connaissances en alpinisme et nœuds de chaise simple et double. Un brancard occupé par un scout a été descendu en rappel à l‘ancienne technique: tout à la main, pas de frein de corde, nous étions plusieurs en haut à assurer la descente. (Voir les 2 photos)

Un rassemblement des chefs Pionniers à Jambville dans la région parisienne (château et grand parc que possédait le Mouvement Scout, existe-t-il toujours ?) (voir les 14 photos)

Une reconnaissance pour le camp de Carsac a été effectuée sur place, comme à tous les camps et ici plus encore avec le dossier à remplir pour le camp franco-allemand. (voir les 4 photos)

Une autre pour le camp de Bavières organisé par les allemands. (Voir les 5 photos).

Les Promesses de Jean-Luc Crève et Pascal Dewitte dans le terrain adjacent à l’Eglise St Jean Baptiste. (voir les 7 photos)

1965

C’était l’inverse : les Allemands nous invitaient une semaine en Forêt Noire à Gegembarch et 2 semaines en Bavière. Camps classiques avec découverte de la région. En Bavière l’armée allemande avait aidé au montage du camp et quelques-uns sont venus nous dire bonjour durant le camp (voir photos avec un Hanomag et le side-car militaire) (voir les 71 photos).

1966

Reconnaissance du camp d‘Autrans dans le Vercors (voir les 15 photos).

Pour le camp d’été, nous recevions encore les 2 troupes allemandes à Autrans dans le Vercors. Lors du camp nous y avions, en dehors des activités classiques, organisé des olympiades, et construit une table d’observation. (voir les 31 photos du camp)

A Pâques une sortie spéléo en Ardennes ; tous les équipements ont été fabriqués par nous, éclairage par acétyléne ou électrique . Physiquement très difficile c’est de l’escalade en descente, souvent dans l’eau et avec très peu de place pour passer. Comme en montagne nous sommes récompensés de nos efforts par la beauté des galeries. (voir les 24 photos).

1967

Le grand camp était à Retournac en Auvergne, Pierre Vercoutère avec 2 copains se sont chargés de l’intendance. Pierre était le frère de Christophe scout à la 3ème et ancien de la 3ème TG. Il a eu ensuite des engagements au niveau district de TG, district qui rassemblait tous les scouts de Tg et alentour. Les activités spéciales du camp ????? (Voir les 23 photos).

A Pâques un Pèlerinage National des chefs s’est déroulé à Rome.

Le 11 août nous avons été demandés pour aider à embarquer le matériel et les malades du Pèlerinage national de Lourdes. René et son papa y étaient brancardiers, c’est comme ça que nous avions pu faire cette demi-journée d’aide aux malades. (voir les 13 photos).

Une autre année, nous avions aussi aidé à la journée diocésaine des malades, regroupements des malades de tous les Pèlerinages à Lourdes du Nord. Cette journée s’était tenue dans le parc du Collège de Marcq en Baroeul. Notre travail était d’amener aménager le matériel, de donner à manger et boire aux malades de les conduire aux manifestations etc… Bref une journée donnée aux malades de Lourdes.

Nous avions aussi comme projet le fabrication de karts qui nous auraient permis de vadrouiller, chargés sur Gélinotte, à la rencontre d’autres jeunes dans les villes et villages alentour. Mr Dewitte le papa de Pascal à monté le prototype, il était responsable dans un atelier de mécanique, mais il s’y est trop investi et a eu de gros problèmes à son travail, il a dû tout abandonner. (voir les 18 photos)

1968

Nous avions monté le judo-club de l’amitié. Un sympathisant des scouts voulait à tout prix nous enseigner le judo, pourquoi pas? (voir les 9 photos). Il n’a pas duré longtemps faute de local adapté ?

Pour l’été nous faisions, pour le grand camp, le « Tour du Mont Blanc «  à pied. C’étaient des chemins de randonnée pour monter les cols et les redescendre. Nous faisions des étapes d’un ou plusieurs jours et campions directement sur le terrain ou dans les vallées. Nous sommes partis de Chamonix à pieds par les voies du fameux tramway, avons contourné le Mont Blanc par le sud, l’Italie, la Suisse et re la France pour revenir à Chamonix. Camp très dur, il fallait porter constamment tout le matériel, la nourriture pour un ou plusieurs jours parfois. L’intendance nous rejoignait dans les vallées. Par contre des paysages magnifiques arrivés en haut des cols, qui nous récompensaient des fatigues des montées, randonnée inoubliable. (voir les 18 photos)

Camp à Ponches (environs d’Hesdin)

Plus de souvenirs !... (voir les 3 photos)

PAQUES 68 AU BOURGET 13 14 15 avril

Pâques 1968 a été l’occasion pour 15 000 pionniers Scouts de France de manifester leur volonté de participer directement à l’édification de la Paix dans le monde par le développement. Cet engagement a été exprimé en particulier par le chant « La Marche de la Paix » écrite sur la musique de l’hymne « We shall overcome » rendu célèbre par les manifestations contre la guerre et le racisme.

Marche de la Paix :

Nous voulons pour tous les hommes, le travail, le pain, la joie, la liberté.

Ref: Notre chant nous engage, luttons mes frères, portons l’Amour au monde entier

Nous voulons pour tous les peuples, le droit de régler sans peur leur destinée.

Nous pensons que cette terre doit d’abord donner le pain aux affamés.

Nous briserons les frontières, pour unir d’un seul effort l’humanité

Nous fondrons l’acier des armes pour forger l’acier qu’il faut pour labourer

Nous combattons toute haine, nous arracherons leurs fers aux opprimés.

Nous croyons que la lumière chassera pour tous un jour l’obscurité.

Lors de ce week-end de Pâques 1968 à l’aérodrome du Bourget, des stands étaient installés par des pionniers : vélos, char à voile, motos… Stand de professionnels : Travaux Publics, télévision, aviation bien sûr, avec visite du Concorde… Un rassemblement pour la clôture et la messe ont été réalisés dans le grand hangar. (Voir les 17 photos).

Il y a eu aussi la rénovation de la Base rue du Virolois ou Jeanne d’Arc ??? (terrain de foot). Comme pour toutes les activités un projet a été créé par toutes les patrouilles et la Maîtrise et un projet définitif y a été approuvé à l’unanimité. (voir les 6 photos).

GELINOTTE

« Gélinotte » était le nom d’un cheval de course très performant de ce temps-là.

C’était un camion « U 23 » Citroën, 4.5 tonnes de PTAC, il fallait le permis poids lourd pour le conduire et le transport en commun quand il y avait les gars.

Il avait été aménagé pour emmener les scouts. Une grande caisse bâchée était installée sur la cabine pour le matériel, au fronton de celle-ci, découpées dans du contre plaqué, la croix Scout et la fleur de lys (voir photos) Sur les portes peint « scouts de France 3émé Tourcoing.

A l’arrière: une banquette en bois de chaque côté et au milieu une autre avec dossier. Ces banquettes étaient aménagées en coffre afin d’y mettre le matériel et les sacs. Question conduite ce n’était pas le confort de maintenant, tableau de bord succinct, pour passer les vitesses il fallait faire le « double débrayage » (voir photo 2). Mais mécanique et solidité à toutes épreuves.

Pour le passage aux Mines pour l’agrément, il a fallu ajouter : l’éclairage arrière, une sonnette, alimentée en dehors des accus pour servir d’alarme en cas de problème à l’AR, bouton à l’AR et sonnette dans la cabine, un coupe batterie, et aussi 2 feux supplémentaires à l’arrière : un rouge et un vert près de l’immatriculation pour donner l’autorisation de doubler ou non aux véhicules qui nous suivaient des clignotants supplémentaires. René étant électricien s’en est chargé.

Il a été repeint par Hubert Dégrève (scout à la 3ème venant de la 12ème) et René. Le papa d’Hubert était transporteur rue des 3 Pierres, il nous avait prêté ses hangars et Hubert mécanicien auto y avait mis tout son savoir, René faisait le manœuvre. On y avait inscrit sur les portes et à l’arrière au pochoir : « Scouts de France 3éme TG », on ne passait pas inaperçus !… Il nous était bien utile, nous donnait plus de liberté et permettait aussi de faire des économies sur le voyage des camps et sorties.

Ci-joint une photo de la cabine d’un U23 ainsi que 3 photos de Gélinotte une au camp des Alpes où l’on voit la troupe à l’intérieur, une autre à Carsac où on le voit au fond, on y distingue bien la caisse sur la cabine et une autre prises au Luxembourg. La photo de la cabine a été prise sur Internet.

Il a été acheté en 1958, mais nous avons dû arrêter ce mode de transport, en 1961/62/63 ???, car les Mines n’autorisaient plus le transport de personnes en camion, il fallait un autocar. Pour les grands camps nous faisions appel aux « cars Mariot-Gamelin » de La Bassée, entreprise qui fonctionne toujours maintenant.

La troupe dans Gélinotte 1959 Cabine d’un « U 23 »

On aperçoit Gélinotte au fond 1964 Gélinotte au Luxembourg en 1958

Pour les années 1952 et 53 il faudrait contacter Pierre Filez qui a été le chef de troupe, il était négociant en boissons à Roncq !

Pierre a quitté la troupe en 1964 /1965 et René en 68, nous arrêtons donc nos souvenirs.

Peut-être que d’autres pourront prendre le relai pour faire œuvre de mémoire avant et après les nôtres?

Nous (Pierre et René) avons essayé de vous transmettre nos souvenirs « de  notre temps » …, il y a surement des erreurs et des manquements, c’était il y a 50 ans… Nous avons aussi essayé de retrouver le plus de noms et prénoms possible pour les photos, tout le monde a été reconnu sur les photos, des prénoms ont été retrouvé ainsi que quelques noms, mais beaucoup sont passés dans l’oubli….nous nous excusons de ces manquements.

Le travail de Mémoire est bien mais l’avenir est surement plus important alors :

DYNAMISME, OUVERTURE AUX AUTRES ET BELLE LONGUE VIE, A LA 3ÈME !

Pierre Hanry et René PORTIER