Les Rambo-Pio

Publié le 25 juin 2009 avec les mots-clés: Actualités

On voit qui à les mains dans les poches ...
On voit qui à les mains dans les poches ...

Cette année, une équipe de courageux Pionniers s’était choisi pour mission d’affronter le terrible fleuve sauvage, la Loire.

Armés de leur courage et de leur ingéniosité, ils s’élancèrent le samedi 6 juin à l’aube en face des deux imposantes tours de la centrale nucléaire. Après s’être nourri de pizzas non cuites, ils embarquèrent sur le navire constitué de quatre planches à voile et escorté de deux kayacs. Ils durent alors affronter les dangers de la Loire, zigzagant entre les lignes de cannes à pèche, évitant les algues marines… Ils recueillirent même un pygmée près de Cour-sur Loire qui les aida à ramer jusqu’à une terre inconnue qu’ils abordèrent.

Malgré la fatigue qui les gagnait, ils durent installer leur camp de fortune, ramasser du bois, faire une course en kayac… avant le repas bien mérité. Ils étudièrent ensuite les cartes (à jouer) puis se dirigèrent vers leurs duvets. Hélas, la malchance les frappa à nouveau : la pluie les trempa jusqu’au os, n’épargnant que la chef, qui, par galanterie avait hérité de la tente. Les aventuriers cherchèrent refuge et chaleur auprès du feu et c’est dans le froid, debout, sous la pluie et groupés autour du foyer qu’ils finirent leur nuit.

Dès l’aube, à l’heure où blanchit la campagne, ils partirent voyez vous, ils s’avaient qu’ils étaient attendus. Mais Eole ne l’entendait pas de cette oreille et il ouvrit grand son outre, créant un vent contraire si puissant que les malheureux durent haler leur bateau, avec de l’eau allant jusqu’aux cuisses. Un par un, extenués par cet effort, il ne resta bientôt plus que le chef d’équipe pour tracter le radeau. Mais comment s’opposer à la puissance d’un dieu ?

Ils déclarèrent donc forfait deux kilomètres avant leur objectif.

Ainsi s’achève l’épopée d’Antoine, Clément, Erwan, Maxime et Maxence et ils tiennent à remercier toutes les personnes qui ont fait les trajets, celle qui ont prêté du matériel, notre aventurière grand confort, le pygmée et tout ceux qu’ils ont oublié.

Max. A.