Témoignages

Chefs, cheftaines, responsables de groupe, chargés de mission... Ils témoignent de ce qui les pousse à être bénévoles au sein de l'association.

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Paroles de Scouts - Happy World thinking day!

Baden Powell, créateur du scoutisme, est né un 22 février. 161 ans plus tard, on se pose la question: pour toi, être scout, chef ou cheftaine, ça veut dire quoi? On aime et on t'en parle! Les chefs et scouts de Dourdan prennent la parole!

De gauche à droite: Laure, Marion, Mathilde et Alice

Laure

Après quelques années auprès des louveteaux, Laure est désormais cheftaine scout et guides de la tribu de Dourdan.

Le scoutisme c'est quelque chose d' exceptionnel. Tu vas à un week-end, tu ne connais personne et tu rentres chez toi, tu auras rencontré plein de monde et partagé de superbes moments. C'est valable aussi bien en tant que jeune qu'en tant que chef.
C'est quelque chose qui m'a toujours fasciné dans le scoutisme. L'amitié que tu lies avec ces personnes lors des week-end et des camps est incomparable. Tu passes tes années scoutes avec les mêmes personnes avec les joies et les coups de gueule qui vont avec. Vous partagez des moments magiques qui sont désormais gravés dans vos mémoires. Et tu sais que ce lien que tu as avec ces personnes est unique. Vous pourriez ne pas vous voir pendant plusieurs années, tu sais que lors de vos retrouvailles, vous aurez plein de choses à vous dire. Ce sera comme avant. Vous vous rappellerez tous ces délires que vous aviez eu, ces chefs que vous adoriez, ces jeunes qui vous en faisaient voir de toutes les couleurs. Bien sûr vous aurez évolué chacun de votre côté. Bien sûr vos idées divergeront peut-être plus qu'auparavant. Mais c'est ça qui est beau. Malgré le fait que vous ayez vécu chacun de votre côté pendant plusieurs années, votre amitié sera toujours aussi solide.
Le scoutisme nous apprend la vie, nous apprend à vivre.

Alice

Aux côté de Laure, Alice est également passée des louveteaux-jeannettes aux scouts-guides. Bien qu'elle vive la fin d'année à distance depuis le Danemark, son attachement au groupe reste inchangé.

Je suis arrivée dans le groupe aux Sarabandes (qui sont désormais les farfadets). J'ai fait mon bonhomme de chemin -sauf une année bleue qui a sauté (crise d'adolescence oblige), des bleus aux rouges, aux verts pour revenir à mon point de départ en tant que cheftaine! Avec un peu de chance c'est reparti pour un tour !?
Tout chef s'est posé un jour ou l'autre la question de pourquoi il s'engage. Etre chef c'est quand même difficile et fatiguant, mais je pense que je suis cheftaine pour tous ces moments où l'on se rend compte que les jeunes sont heureux d'être là où ils sont et de faire ce qu'ils font, pour ces moments où l'on retrouve nous-mêmes nos âmes d'enfants à rire avec eux et entre nous, parce qu'il faut le dire, être chef c'est être scout, c'est être adopté dans la plus grande des famille (aussi bidon cela peut-il paraître). Quittant les compagnons je ne voulais pas être chef, alors pourquoi le suis-je toujours 3 ans plus tard? Je crois que j'aime ça !
J'ajouterais juste que la plus belle chose qu'un jeune m'ai dite (à part "il reste de l'eau chaude pour la douche") c'est -et je cite: "Moi de toute façon je veux faire comme toi: louveteau, scout, pionnier, compagnon, et même qu'après et ben je serai chef!"
Etre scout, il faut le voir pour le croire, et ceux qui viennent et s'en rendent compte sont les plus chanceux.

Pauline

Pauline est une ancienne jeune et cheftaine du groupe St Germain de Dourdan. Elle et son mari Xavier gèrent la correspondance entre les SGDF et le projet Amahoro Amani pour lequel ils sont partis un an au Burundi.

Être chef, c'est avoir la chance à mon tour d'accompagner des enfants et adolescents à devenir les citoyens de demain.

Thibault

Longtemps jeune et chef au sein du groupe de Dourdan, Thibault nous parle de son engagement au quotidien.

Pour vivre mon engagement scout, je m’applique a vivre tous les jours les valeurs apprises dans le scoutisme. Que ce soit en famille, entre amis ou au travail. Je reste ouvert, courtois, jovial. Je fais au mieux pour être quelqu’un de bien.
Je me récite régulièrement la loi scoute et la prière scoute. Et le soir, pour bercer ma fille, je lui chantonne la prière scoute ou le chant de la promesse.

Chendra

Chendra est pour la première année scoute et cheftaine louveteaux-jeannettes à la fois! Un double engagement qu'elle semble assumer avec brio.

Le scoutisme c’est un chemin qui mène à la progression personnelle. Le scoutisme fait grandir les jeunes et me fait grandir aussi par de multiples activités pédagogiques. Je n’avais jamais fait de scoutisme; mais on m’a proposé d’être cheftaine et je trouve ça génial d’accompagner les jeunes. Je vais faire ma première formation en avril, j’ai hâte !
Si je devais inviter une personne, que ce soit jeune ou un potentiel chef, je lui dirais: tant que tu n’as pas essayé, tu ne sauras jamais ce que c’est que de vivre le scoutisme!

Philippe

De gauche à droite: Olivier, Philippe et Armand.

Après avoir été jeune et chef scouts-guides, Philippe est depuis deux ans chef pionniers-caravelles.

Après un super camp en tant que compagnon 1ère année, mon équipe n’a pas pu rester en place et nous nous sommes arrêtés ici.
L’été suivant, mon groupe m’a sollicité afin de venir en aide à la maîtrise scout-guides qui recherchait un chef pour son camp d’été. J’ai accepté volontiers. Mais plus le camp approchait, plus j’avais une angoisse particulière ; celle de ne pas apprécier le camp, en tout cas pas autant que lorsque j’étais jeune.
Puis le camp arrive, se déroule bien, les jeunes sont sympa (je vais en suivre certains pendant encore 5ans…) et je découvre l’envers du décor d’un camp scout.
La fin du camp est proche, ça passe trop vite, j’ai encore passé 10 jours loin de tout, proche de l’essentiel, en m’amusant, what else ?
En disant au revoir aux jeunes, ils me demandent si je continue l’année prochaine. Je réponds que je ne sais pas trop, je vais réfléchir, etc. Ils me disent qu’ils aimeraient bien me revoir, et ça me touche. Et là je commence à réaliser quelque chose. J’ai fait quelque chose pour eux, et ils ont l’air d’avoir aimé, ils te le font savoir, et toi aussi tu leurs dis que tu as passé un moment génial ! C’est ta motivation pour continuer l’année suivante. La dose est tellement forte que tu te réengage pour un an ET un camp.
Ce qui fait d’autant plus plaisir, c’est les mails ou sms des parents quelques jours après le camp disant que son fils/sa fille est heureux/se d’avoir passé ces moments et te remercie ton équipe et toi. Certains te disent que leur enfant a muri, changé. En deux-trois semaines ! C’est dingue, tu as pris autant de plaisir que les jeunes et on vient te remercier !! (Bon il faut dire aussi que la préparation c’est quand même du boulot.)
C’est incroyable ce sentiment que tu as après un camp ou un weekend. Tu as fait des choses simples, comme des jeux de balles, d’approches, de la rando, du canoë, des veillées… Mais partager ces moments « simples », ça forme un esprit d’équipe, d’entraide, de partage, de solidarité, d’écoute, d’attention, de rire, de joie, d’insouciance qui font que tu te sens vraiment heureux et léger, et tu n’as qu’une envie, recommencer.