Des Compas dans l’Atlas

Publié le 29 octobre 2014 avec les mots-clés: Actualités

C’est bientôt l’été, après un an d’efforts notre équipe compagnon composée de Diane, Aliénor, Hubert, Jean et Aymeric s’apprête à prendre le large. Ce projet de deuxième temps compagnon que nous murissions depuis si longtemps commence à prendre réalité.

Compas Maroc

Le 1er juillet, le grand jour est enfin arrivé, nous décollons pour le Maroc. Arrivés à Marrakech, nous découvrons une grande ville qui vit la nuit en ce mois de ramadan. Nous passons d’abord deux jours à visiter avec Abdel notre contact sur place. Que la ville est belle !

Nous partons ensuite vers le Haut-Atlas. C’est un véritable périple, parfois périlleux quand on voit les routes empruntées. Finalement, nous arrivons à R’Bat toujours entiers, au milieu de la nuit. Nous sommes accueillis par Mohamed de l’association Tawaya qui nous emmène jusqu’à la maternelle où nous logerons.

Paysages

Le lendemain, en nous réveillant, nous admirons le paysage. Le panorama est à couper le souffle. Nous sommes dans un village typique de l’Atlas avec ses maisons en terre et ses ânes, encerclé par les hautes montagnes ocre.

Jeux dans la rue

 

Mais c’est déjà l’heure de se mettre au travail. Pleins d’entrain, nous rejoignons Laïd, le maçon qui refait le mur de la maternelle. Nous prenons les pioches et c’est parti, la tranchée commence.  L’après-midi, nous organisons des cours de français et des jeux pour les enfants berbères. Et il faut dire qu’ils sont nombreux et turbulents ! Ils sont toujours en forme et très heureux de nous voir.

En effet, grands comme petits, là-bas, les gens sont très chaleureux. Même en ramadan, ils nous invitent souvent à  partager un repas à la levée du jeûne.

Les jours défilent et nous en profitons pour nouer plus ample connaissance avec les habitants. Nous tombons tous malades à tour de rôle mais notre motivation est toujours aussi forte.

GoûterHélas, le jour du départ arrive vite et nous devonsdéjà retourner en France. Nous garderons d’incroyables souvenirs de ce voyage et des gens que nous y avons rencontrés. Nous adressons un grand Saha, merci en berbère, aux membres de Tawaya qui nous ont accueilli ainsi qu’à tous ceux qui, d’une manière ou d’une autre, nous ont aidé à partir.

Dans la rue