Charlotte, cheftaine louveteaux-jeannettes
Publié le 7 mai 2020 avec les mots-clés: Actualités, Témoignages
j'ai sauté au dessus du feu de veillée pour signifier mon entrée dans le groupe, ce feu qui brûle encore en moi et qui me fait avancer tous les jours.
Tu es cheftaine chez les oranges dans le groupe de Beauvais (Oise), peux-tu nous partager ton témoignage ?
Je m'appelle Charlotte, j'ai 20 ans et je suis scout depuis mes 8 ans. Ca fait 12 ans, déjà !
Cette année, après toutes ces années en tant que jeunes, je suis cheftaine louveteaux-jeannettes.
Je veux continuer à faire vivre le scoutisme et pouvoir transmettre ce qu'on m'a transmis, être un maillon de la grande chaîne du scoutisme, au niveau local pour l'instant. Qui sait, peut-être serais-je un jour déléguée nationale... mais pour l'instant, c'est auprès des (presque) plus jeunes du groupe de Beauvais que je me suis engagée. Je veux leur transmettre la solidarité et l'altruisme dont l'humanité a besoin pour survivre, de même que le respect des autres et de l'environnement qui me tient à coeur.
Dans ma vie de tous les jours, ces années d'expérience scoutes me permettent d'approcher les nouvelles opportunités avec courage et ouverture d'esprit, de m'ouvrir aux autres et à leurs différences. Je sais que je suis responsable à de nombreux niveaux, parfois invisibles, et j'ai des pistes pour agir en respectant le monde et les autres.
Mon meilleur souvenir scout est sans aucun doute mon tout premier. Ma mère m'a déposé au week-end de groupe il y a 12 ans avec mon frère, louveteau depuis un an, alors que je ne connaissais personne et que je n'avais pas du tout envie. Elle devait revenir au diner pour me déposer de quoi dormir ou pour me ramener à la maison. Quand elle est arrivé ce soir-là, je ne sais pas si c'était le grand jeu dans les bois, le contact avec la nature, les raviolis en boîte avec des bouts de feuilles d'arbres ou la promesse de dormir dans une forêt pleine de sanglier, mais j'avais très envie de rester !
Le lendemain pour bien commencer mes aventures, et sans presque savoir ce dans quoi je m'engageais, j'ai sauté au dessus du feu de veillée pour signifier mon entrée dans le groupe, ce feu qui brûle encore en moi et qui me fait avancer tous les jours.