Recette n°1

Au local territorial a été trouvé un livre de Cuisine au camp de 1947. Passionnant.

A l’époque, vraisemblablement on décorait la table pour chaque repas, on préparait des entremets et des sauces digne de celles que l’on proposerait sur une table de Noël. Je vous propose de vous en livrer un extrait à chaque Newsletter, en lien bien sûr avec notre actualité.

Cet été, et surement plus encore que d’habitude, il sera de mise de se laver les mains à chaque occasion. Je vous livre donc le paragraphe sur les lavabos:
Le système le plus simple sera composé d’un vieux seau à confiture cloué sur un piquet. Percer au bas du seau un trou qu’on obstrue avec une cheville. Penser à l’écoulement de l’eau en installant pas exemple le lavabo au dessus du trou à eaux grasses. Une ex-boite à sardines ouverte proprement contiendra le savon. Une simple maquette chevillée dans le piquet servira de support pour la serviette.

La conversion écologique en tête, j’ai cherché ce que ce livre pouvait nous enseigner. C’est sur la partie repas trappeur, que l’on a du mal à imaginer sans Papier aluminium aujourd’hui, que j’ai trouvé des choses interessantes. La cuisson à la broche: le Kobab (ou crabbox): Découper un nombre égal ou presque de tranches de viande, d’oignons, de pommes de terre et de lard, grande au maximum comme des pièces de cent sous (NDLR: à vos encyclopédies!). Sur une baguette grosse comme le doigt bien épointée et bien lisse on enfile successivement un morceau de viande, un morceau de lard, une rondelle de pomme de terre, un rondelle d’oignon et on recommence. Certains y ajoutent même des rondelles de carottes - plus minces car celles-ci cuisent moins vite que les pommes de terre. Poser sur deux petites fourches, tourner de temps en temps. Le lard ne tardera pas à fondre, les oignons à griller, la viande à rissoler. Il faut surveiller les pommes de terre qui demandent à être bien cuites. Des qu’elles le sont, on peut déguster le kebab à pleines dents.

Bon appétit

Hélène